Les Actualités en 2010

La Marche Ardennaise rivière écolo.

L'Ardennais du 23 Mai 2010.

Au large de Margut, les eaux limpides de la Marche serpentent sous les sous-bois argentés. Vingt-trois kilomètres de carte postale, dont 8 en Belgique. La rivière est avec la Givonne et le Viroin l'une des trois des Ardennes (sur une centaine) classées en « bon état écologique » par l'agence de l'eau. La performance ne doit rien au hasard.
Daniel Protin, l'ancien président (récemment décédé) de la « Truitelle », l'association de pêche de Margny, avait lancé il y a une dizaine d'années un véritable plan de sauvegarde de la Marche, classée en première catégorie. Une « gestion patrimoniale » pour être précis : nettoyage des berges, pêche « no kill », allongement de 23 à 30 cm de la taille des truites autorisées à la consommation et surtout absence d'alevinage.
Les adhérents de la Truitelle sont toujours mis à contribution : chacun consacre deux demi-journées à l'entretien et la plupart rejettent systématiquement leurs prises.
Résultat : la Marche pullule de truites fario. « Une et demi au mètre linéaire. Quand ça ne mord pas, c'est 15 à 20 truites par jour. Si ça mord, une quarantaine », selon Michel Adam, le président de la fédération ardennaise de pêche.
Les 28 pêcheurs de la Truitelle ont fini par ne plus supporter les « truites de bassine », issues des rempoissonnements. La nature a repris ses droits. « La Marche est surtout devenue une vitrine régionale, une référence », assure fièrement le président. Qui s'en plaindra ?

Escapade londonienne pour les Coquirants.

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L'Ardennais du 10 Juin 2010.

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Avec un certain plaisir, les membres de l'association La Coquirante ainsi que d'autres amis du village ont eu l'occasion de visiter Londres le temps d'un week-end.
Au programme : traversée du tunnel sous la Manche, découverte du riche patrimoine historique de la capitale britannique. Ils ont admiré le défilé des chevaux et fantassins de la Garde royale, visité la Tour de Londres, mais aussi fait du shopping. Ils ont pu tout le loisir de découvrir la gastronomie d'Outre-Manche. Le comité de l'association a tout particulièrement salué Paul et son collègue chauffeur, ainsi que la guide, Britt.
Rendez-vous a déjà été pris avec les participants pour une prochaine destination dans la bonne humeur.

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Dimanche 27 Juin 2010 - Rallye de Margny.

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L'Ardennais du 10 Juin 2010.

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Avec un certain plaisir, les membres de l'association La Coquirante ainsi que d'autres amis du village ont eu l'occasion de visiter Londres le temps d'un week-end.
Au programme : traversée du tunnel sous la Manche, découverte du riche patrimoine historique de la capitale britannique. Ils ont admiré le défilé des chevaux et fantassins de la Garde royale, visité la Tour de Londres, mais aussi fait du shopping. Ils ont pu tout le loisir de découvrir la gastronomie d'Outre-Manche. Le comité de l'association a tout particulièrement salué Paul et son collègue chauffeur, ainsi que la guide, Britt.
Rendez-vous a déjà été pris avec les participants pour une prochaine destination dans la bonne humeur.

Lotissement à Margny

L'Ardennais du 11 Juillet 2010.

MARGNY Le lotissement communal est en bonne voie Margny Le lotissement communal est en bonne voie.

Le conseil municipal de Margny, présidé par Michel Protin, maire, a décidé de procéder à une extension de la voie du bœuf et à la création d'un lotissement communal au lieu-dit le Bochet.
Le coût total de l'extension de la rue, comprenant la voirie, les réseaux d'assainissement pluvial, télécom, électricité et éclairage public, se monte à 160 390,69 € TTC. Celui de la réalisation du lotissement est de 118 567,12 € TTC pour l'achat des terrains, la desserte par réseaux, l'éclairage public et les honoraires.
Pour ce montant total de travaux de 278 957,81 € TTC, la commune a pu bénéficier d'une aide de 40 587 € du conseil général et de 4 938 € du syndicat d'électrification de la région de Sedan.
La maîtrise d'œuvre des travaux a été confiée au cabinet Duval ; 7 parcelles, d'une superficie moyenne de 1 000 m2, ont été délimitées. Leur prix de vente varie de 16 à 20 € le m2 ; deux sont déjà vendues.
Le conseil municipal a instauré une participation voirie et réseaux (PVR) de 3,68 € par m2 pour les propriétaires construisant sur les parcelles privées viabilisées de l'autre côté de la route.
A terme, il devrait donc y avoir une quinzaine de maisons dans ce joli coin en haut du village, avec une vue superbe sur le village de Villers devant Orval et sur la forêt d'Orval.
Le développement de la commune va donc se poursuivre.

Chez nos voisins d'Herbeuval.

L'Ardennais du 15 Juillet 2010.

A Herbeuval vernissage de l'exposition à l'ancienne maion du charron. Le vernissage de l'exposition à l'ancienne maison du charron à Herbeuval a réuni de nombreux amateurs d'art autour de Mascha Eeman et Pierre Collin, les maîtres des lieux, et des exposants.
Après les mots de bienvenue de Pierre Collin, la présentation de l'exposition a été faite par Benoît Piedboeuf. Ce spécialiste des arts, à l'œil exercé et au verbe choisi, a tour à tour décrit les tableaux colorés d'Inêz Oludé da Silva, les bronzes massifs d'Elena Gonzalez, les photographies populaires de Nicole Housiaux, les carnets de voyage du photographe Michel Léger et les huiles de Mascha Eeman.
L'exposition est ouverte chaque jour de 14 heures à 19 heures jusqu'au 5 septembre.

Monsieur Crémer à l'honneur.

L'Ardennais du 24 Août 2010

Comme chaque année à pareille époque, la municipalité et la population de Margny, ainsi que les anciens combattants du secteur ont participé nombreux à la cérémonie commémorant la tragédie du 25 août 1914 qui a coûté la vie à quarante-deux civils de la commune fusillés par l'envahisseur. A l'issue de l'office religieux célébré en l'église du village, tous se sont rendus en cortège, emmené par les drapeaux d'anciens combattants, au monument aux morts pour le dépôt de gerbe, l'appel des morts, la minute de silence et l'hymne interprété par la chorale de la commune.
Cette cérémonie a revêtu, cette année, un caractère particulier, puisque Michel Protin, maire de Margny, a remis un diplôme d'honneur à Roger Crémer, un sympathique retraité de la commune.
Auparavant, le maire a rappelé que le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants, Hubert Falco, a désiré honorer tous les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale en demandant aux maires de remettre un diplôme d'honneur aux personnes concernées afin de faire vivre cette mémoire de proximité, fondamentale pour la transmission du passé.
Michel Protin a rappelé les états de service de Roger Crémer, né le 29 octobre 1921 à Villers devant Orval en Belgique. Evacué avec sa mère comme réfugié à Moulins dans l'Allier du 11 mai au 26 novembre 1940, il a ensuite travaillé à l'usine de fin novembre 1940 à mars 1942. Il est ensuite allé en Allemagne dans le cadre du service de travail obligatoire (STO) de novembre 1942 à mars 1943. Réfractaire au STO, il se cacha, de mars 1943 à décembre 1944, à Chèvre. Puis il s'engagea comme volontaire au 12e bataillon belge de fusiliers à compter du 20 décembre 1944.
Il conduisait alors une chenillette pour la 1re armée des Etats-Unis, notamment lors des combats de Remagen, en Flandres et à Charleroi. Il a été démobilisé en 1951 à Valenciennes, puis a fait sa carrière professionnelle à Orval, Blagny, Longwy et Virton.
Avant de féliciter le récipiendaire, le maire a précisé que Roger Crémer était titulaire à la fois des cartes d'ancien combattant belge et française.
La cérémonie s'est terminée au cimetière du village par un instant de recueillement sur les tombes des fusillés.

Jean-Claude Servais à Orval les 2 et 3 Octobre 2010

Le Defibrillateur expliqué aux habitants de Margny.

L'Adennais du 7 Octobre 2010.

Le conseil municipal de Margny vient d'acquérir un défibrillateur, un appareil pouvant sauver la vie en cas d'arrêt cardiaque. Acheté pour 1 500 €, avec le concours de l'association des maires des Ardennes pour une commande groupée, ce défibrillateur sera à la disposition de tous, à l'entrée de la mairie.
Mais en être équipé ne suffit pas ; il faut que tout un chacun puisse l'utiliser à bon escient en cas d'urgence. C'est pourquoi Michel Protin, maire, a invité Sylvain Hubert de Bazeilles à venir expliquer son fonctionnement à la population mardi 5 octobre.
Les habitants étaient nombreux à assister à cette démonstration, fort bien menée par le conférencier.Diaporama, petit film, démonstrations sur un mannequin, explications claires, le message est bien passé.
Maintenant que la population est bien informée, il reste à souhaiter que l'on n'ait pas besoin de se servir de cet équipement d'urgence.

Le Ton, affluent comme la Marche se jette dans la Chiers et ...

L'Ardennais du 6 Octobre 2010.

Mousse blanche et eau trouble : La Chiers est à nouveau polluée. Une situation qui se renouvelle trop souvent et qui exaspère la population ainsi que Michel Adam, président de la fédération départementale des pêcheuurs, et Jacques Derognat, président de la société de pêche locale.

Une nouvelle plainte va être déposée pour protester contre la pollution de la Chiers, causée par une usine belge… dont le directeur reconnaît la responsabilité.

La Chiers, longue de 112 kilomètres, traverse successivement le Luxembourg, la Belgique et la France. Dimanche, au niveau de la Ferté-sur-Chiers, village situé à l'entrée de sa portion ardennaise, ses eaux étaient « noires comme de l'encre de Chine », selon Jacques Derognat, président du Hotu, association locale de pêcheurs.

Problème : ce phénomène, certes à des degrés divers, se répète chaque année à la même période, lorsque le débit du fleuve est le plus faible. L'origine de cette pollution est avérée : l'usine de pâte à papier de la société Burgo Ardennes, implantée à Harnoncourt, en Belgique. Mieux, le patron a reconnu hier sa responsabilité mais nié toute toxicité dans les rejets occasionnés (voir ci-dessous). Ceux-ci s'effectuent dans le Ton, rivière qui, quelques centaines de mètres plus loin, rejoint la Chiers.
Sur le plan judiciaire, le feuilleton commence à être long. En octobre 2005, une première plainte est déposée par Michel Adam, président de la fédération départementale des pêcheurs. Le 2 août 2006, elle est classée sans suite par le procureur de la République de Charleville-Mézières, qui, après avoir demandé une enquête à la police belge, estime l'infraction « insuffisamment caractérisée ».
En octobre 2009, une deuxième plainte est déposée par M. Adam, sans nouvelles depuis. Joint hier, un collaborateur du procureur Daniel Bouriaud précisait : « L'enquête est achevée, la plainte est maintenant en attente chez le magistrat ».

« La qualité de l'eau est altérée »

La population locale, elle, est excédée par l'inertie apparente des pouvoirs publics. « Bien sûr, on ne connaît pas le danger sur la faune, confie Jacques Derognat, président du Hotu. Mais ce qu'on voit suffit : l'eau est très sombre et dégage une odeur de chou pourri. Et au déversoir, il y avait 50 centimètres de mousse blanche. Ce n'est pas la première fois, cela doit cesser ! »
Sur le même ton, M.Adam souligne : « Je suis en colère car je croyais que la pollution était un délit, au moins en France ! Quand j'étais gamin, la Chiers était la plus belle rivière du coin, on voyait le fond à quatre mètres… Le danger ? Non, je n'ai pas vu de poissons morts mais la qualité de l'eau est forcément altérée. Il y avait beaucoup de truites, il ne reste que des brochets et gardons. Entre Margut et Douzy, il y avait des milliers de pêcheurs ; désormais, je ne sais pas si on peut en trouver 300… »
La contre-offensive s'organise : lundi, les gendarmes sont venus constater la situation. En fin de semaine, M. Adam, déposera une nouvelle plainte à Douzy et, pour la première fois, ira de l'autre côté de la frontière, à Virton, faire de même.
Une action est également prévue le 16 ou le 17 octobre, à l'occasion d'un week-end portes ouvertes organisé par l'usine. Armé de banderoles, M. Adam a prévu de s'y rendre avec ses adhérents et ceux d'Eric Ribet, son homologue de l'Aube. Et dans la foulée, une manifestation avec élus et habitants est également envisagée.
Informé des évolutions de cette riche journée, le procureur de la République semblait soudainement décidé à passer la vitesse supérieure : « Puisque cette pollution - dont les dégâts causés ne semblaient pas jusqu'à présent trop importants - a l'air récurrente, il faudrait faire une enquête complète sur le sujet. Mais le fait que le pollueur soit à l'étranger pose des difficultés particulières. L'ouverture d'une information judiciaire pourrait aider à déterminer le véritable responsable, pas le simple lampiste qui appuie sur le bouton ». Puisque tout le monde s'accorde sur les causes, reste à déterminer les effets de ces sombres rejets. Il serait temps !

Mathieu LIVOREIL